Un kilomètre.

Novembre.

2020.

Un Kilomètre.

Confinement numéro 2. Les consignes gouvernementales nous astreignent à ce kilomètre. À ce moment-là, un kilomètre autour de chez moi, c’est la campagne. J’habite au milieu de nulle part. Nulle part ?

Un kilomètre de liberté. Changement d’échelle. Alors je décide de porter un nouveau regard sur ce cercle imaginaire qui m’entoure. Le temps s’étire, les jours et les nuits se confondent dans la brume d’automne, la solitude se fait pesante. Je pars en exploration, à mille mètres à la ronde. Et je me laisse glisser dans cet ennui, cette torpeur, de l’automne qui s’éteint. Errance, retour au présent, les journées se suivent et se ressemblent, jusqu’à l’oubli du monde, le retour au proche, à l’immédiat. Réflexion, rêverie, méditation.

Jusqu’à…

Jusqu’à ce détail qui me rappelle pourquoi.